Parution des index de la bibliothèque du Cheikh Kamel Djaïet offerte à la Bibliothèque nationale
Une cérémonie s’est déroulée vendredi 5 janvier à la bibliothèque nationale à Tunis à l’occasion de la remise de la collection de livres, de manuscrits et de revues dûment répertoriés, de la bibliothèque personnelle du Cheikh Kameleddine Djaiet, ancien mufti de la République. Le Cheikh avait décidé de faire ce legs à la bibliothèque nationale, le 4 octobre 2012, soit trois mois avant sa mort. Dans son testament, il avait insisté pour que ce fonds porte les noms de son père, le Cheikh Abdelaziz Djaïet, le premier mufti après l’indépendance et de son grand-père paternel, le président du Conseil du Bey, Youssef Jaïet, la collection léguée représentant la somme des ouvrages accumulées par ces derniers et enrichie par le Cheikh Kameleddine Djaïet lui-même.
Ces gestes, rarissimes il y a une trentaine d'années, se sont mutipliés ces derniers temps et les bibliothèques publiques croulent sous les collections de livres émanant d’intellectuels ou de cheikhs de la Grande Mosquée. A priori, on doit s'en réjouir. Mais à bien y réfléchir, on a toutes les raisons de s'inquiéter de l'avenir de l'imprimé, les jeunes étant plus enclins à consulter les ouvrages sur une liseuse à moins que le phénomène ne traduise tout simplement une désaffection pour la lecture.
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