La centrale syndicale veut lutter contre les grèves sauvages
Face à la recrudescence des grèves sauvages, la centrale syndicale a décidé « de ne plus croiser les bras ». Il était temps car le phénomène a touché tous les secteurs et surtout ceux du transport ferroviaire et maritime. Il suffit d’un petit incident pour que les agents suspendent le travail, sans aucun égard pour les passagers. Dorénavant, les fautifs seront traduits devant le conseil de discipline, les sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion du syndicat. D’ores et déjà, des membres de syndicats de base dans le même secteur ont été suspendus. La belle affaire ! Croit-on qu'avec ce genre de sanction, on pourra mettre le holà à de telles pratiques. La décision de la centrale est certes louable, mais elle est à la fois tardive et peu dissuasive. Pendant longtemps, elle s’était gardée de réagir aux dérives de ses adhérents, allant jusqu’à les soutenir même quand ils sont dans leur tort. L’exemple des fédérations de l’enseignement sont suffisamment éloquents à cet égard.