Quid de la solidarité gouvernementale
Le ministre de l’Education Hatem Ben Salem a annoncé dernièrement que son département s'apprêtait à publier une liste noire des enseignants qui bénéficaient de certificats médicaux de complaisance. La réaction du Conseil de l’ordre des médecins n’a pas tardé : « cette mesure est illégale ». Interrogé mercredi par Chemsfm sur sa position, le ministre de la Santé a répondu : « Je me range du côté des médecins. N’en croyant pas ses oreilles, le journaliste lui répètera la question : de quel côté vous rangez-vous ? Imperturbable, le ministre de la Santé confirme sa réponse, tout en ajoutant qu’il avait discuté avec son collègue de cette question et qu’ils s'étaint accordés sur la nécessité de confier ce dossier à l’inspection générale du ministère de la Santé.
Comment procèdera-t-elle ? Au cas par cas, vraisemblablement, pour ne léser personne. Comment va-t-elle s'y prendre quand on sait que des milliers d'enseignants sont concernés ? Mais le problème majeur n’est pas là. Apparemment, le ministre de la Santé n’a jamais entendu parler de la solidarité gouvernementale.Il ne faut jamais étaler ses divergences sur la place publique : c'est la loi d'airain de tout gouvernement qui se respecte. Un historien tunisien a récemment publié un livre intitulé, (l'Etat des amateurs). La période étudiée est celle de la Troika. Il devrait envisager un deuxième tome qui porterait sur la période actuelle.
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