Taboubi après l'échec des négociations à propos des augmentations : nous ne cherchons pas à renverser le gouvernement, mais ...
« On nous a présentés les restes ». C’est ainsi que le secrétaire général de l’Ugtt, Noureddine Taboubi a qualifié jeudi les propositions gouvernementales lors de la séance de négociation à propos des augmentations dans la fonction publique qui a réuni mercredi les deux parties. Il a ajouté que « la centrale syndicale n’est pas en conflit avec le gouvernement parce qu’il est légitime et que nous ne tenons pas à le renverser. Nous sommes une force de proposition et tenons à ce que les élections aient lieu à la date prévue d’autant plus que nous sommes intéressés par la présidentielle et les législatives ». Il a ajouté que le grève est un droit constitutionnel et nous ne pouvons assumer la responsabilité quant à ce qui se passera le 17 janvier prochain (date de la manifestation des agents de la fonction publique ».
Au cours de cette séance, le gouvernement avait proposé des augmentations entre 40 et 60 dinars bruts par mois selon les catégories par mois à titre d’acompte, alors que l’Ugtt revendiquait les mêmes augmentations que celles qui avaient été consenties aux entreprises publiques, soit entre 205 et 270 dinars étalés sur trois ans, ce qui représentera des charges supplémentaires de 1,1 milliard de dinars alors que le gouvernement avait alloué 400 millions dinars pour les augmentations en 2019.