Aissa Baccouche - 40ème jour du décès de B.C.E: In mémoriam …
Comme la marche de Radetzky de Johann Strauss (1804-1849), point d’orgue du concert du Nouvel An,la présidence de B.C.E s’est achevée le 25 juillet dernier dans la ferveur.
A l’encan, toutefois, quelques fausses notes, notamment celles serinées sur les plateaux de TV par certains anciens pontes du parti du président qui, après avoir craché dans la soupe, viennent après le décès de leur géniteur politique, y goûter un peu, passionnément et à la goulue…
Là où repose son âme, le défunt bien heureux qui a étayé de son vivant le fameux adage « c’est dans les vieilles marmites qu’on fait de la bonne soupe » doit se pourlécher les babines.
La dernière fois que j’ai rencontré Si Béji c’était au domicile de feu Mohamed Sayah quand il venait présenter ses condoléances à la famille de l’enfant putatif de Bourguiba. En m’apercevant il m’interpella avec sa verve coutumière: «alors comment vont les roses de l’Ariana?»
Maintenant qu’il n’est plus là, c’est avec émotion que je me remémore ces vers de Ronsard (1824-1585), le chantre de la rose, que je dédie à celui qui comptait beaucoup d’amis parmi les Arianais que j’eus l’honneur de servir de 1980 à 1985.
Pour obsèques reçois mes larmes et pleurs
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs.
Aissa Baccouche