Fatma Bououn: la créatrice de contenu sur les réseaux sociaux, avec 1 million de followers. Une marque en soi
En ascension continue, elle vient d'atteindre un million d’abonnés. Fatma Bououn est une véritable icône tunisienne des réseaux sociaux. Son désir le plus ardent —et c’est ce qui fait sa réussite— c’est d’être la bonne fée de quelqu’un. En partageant son expérience, en prodiguant un conseil, en ouvrant des voies d’avenir, elle tient en haleine sa communauté.
Les débuts n’ont pas été faciles, mais la persévérance et le charisme ont fini par payer. A 31 ans, cette jeune maman s’est imposé tout un process, rigoureux et créatif. Tout avait commencé il y a quatre ans avec des vidéos réalisées par Faza, premier média tunisien 100% vidéo fondé par Zahra Jenane. La complicité est totale, se transformant en une amitié très solide. Ensemble, elles poursuivent un chemin de plus en plus prometteur.
Fatma Bououn raconte son vécu, fait part de ses émotions, laisse percevoir ses inquiétudes et ses espoirs. En termes simples, sincères, elle va à la rencontre de sa communauté qui ne cesse de s’agrandir au fil des jours. «Je ne traite que de ce qui me ressemble, dit-elle à Leaders. Je choisis mes thématiques, j’y réfléchis beaucoup et je ne partage que ce que je pense et ressens. C’est d’ailleurs mon attitude lorsque je traite des marques et produits avec lesquels je suis en collaboration. Je garde toujours mon indépendance et je me laisse guider par mon feeling.»
«En fait, souligne Fatma Bououn, c’est du co-branding: moi-même et la marque à promouvoir. L’influenceur constitue en lui-même une propre marque qu’il associera à celle dont il traite.»
Ce co-branding exige en fait beaucoup d’effort et de travail. L’influenceur doit être sélectif dans son choix de marques et produits et bien s’en imprégner, comme il doit être très attentif à lui-même. Sa communauté ne lui permettra aucun écart. Pour avoir commencé il y a quatre ans avec 15 000 abonnés, c’est ce qui lui fait dépasser aujourd’hui le million de followers.
Quelles sont les difficultés rencontrées ? Fatma Bououn préfère parler plutôt de défis à relever. «Le premier combat, souligne-t-elle, c’est de considérer que c’est un vrai métier qui nécessite beaucoup d’application, de préparation et de planification. Et d’adorer ce qu’on fait. On peut travailler sur des partenariats à long terme (2 ou 3 ans) ou sur des collaborations périodiques, tout en créant son propre contenu. Personnellement, je planifie tout d’avance, je réfléchis en fonction des saisons, des centres d’intérêt et de ce qui peut être utile à ma communauté que je consulte régulièrement.»
Il n’y a pas que du contenu personnel ou des marques dans les stories de Fatma Bououn. En bonne fée, elle est dans l’action bénévole pour les autres. C’est ainsi qu’elle a créé deux formats spécifiques. Le premier intitulé «Bureau de relations avec le citoyen», publié chaque mardi, apporte des renseignements pratiques pour accomplir certaines formalités et résoudre des problèmes. Le second, sous le titre de «Smal Business», mis en ligne chaque jeudi, soutien le lancement de produits réalisés par de jeunes entrepreneurs.
Sans relâche, Fatma Bououn est à l’ouvrage, faisant preuve de créativité, laissant libre cours à son talent, interagissant avec sa communauté. Une belle carrière l’attend, avec encore plus de réussites, au prix de l’innovation continue.
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