Le départ de Chahed résoudra-t-il les problèmes de la Tunisie?
Il ne manquait plus que lui. Borhane Bsaïes, dirigeant de Nidaa Tounès a fini par rejoindre la meute qui appelle à la démission du gouvernement : Hamma Hammami, Zied Lakhdar (qui réclame aussi des élections anticipées), Mohsen Marzouk et même l’éminent historien, Abdeljelil Temimi qui a proposé le nom de Kamel Nabli, comme si on pouvait juger de la capacité d’un gouvernement qui a à peine huit mois (il a été investi le 21 aout 2016). Comme si on pouvait se payer le luxe d'un huitième gouvernement et surtout les tractations à propos de la distribution des portefeuilles qui peuvent durer des mois. Une telle attitude relève tout simplement de la débilité politique. Ce qu'il faut dire, c'est que dans les circonstances actuelles et avec une classe politique aussi nulle et qui, au surplus, se complait dans l'opposition systématique, aucun gouvernement ne pourra réussir.
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Quelqu´un a dit "l´homme est le capital le plus précieux". Que cherchons- nous en Tunisie? de l´argent? l´argent est le capital le plus precieux.
L'échec de Youssef CHAHED provient essentiellement de son incapacité de bien choisir ses ministres et surtout son staff. Il n'a pas voulu s'entourer d'hommes et de femmes compétents et charismatiques capables de combler son inexpérience en matière de gouvernance publique. Il croyais que BCE allait partir vite et lui laisser les clés de Carthage. Il s'est gouré sur tous les plans, donc, il doit partir et vite...