Tony Blinken: L’Américain qui aime Carthage
On s’attendait à voir William Burns nommé à la tête du Département d’Etat, mais Joe Biden a décidé de désigner Tony Blinken. Tous deux ont un point commun : ils connaissent bien la Tunisie, sont habitués du palais de Carthage et soutiennent le pays de Bourguiba. La seule différence, c’est que le nouveau chef de la diplomatie américaine est francophone. Il avait, en effet, durant son jeune âge, vécu à Paris, suivant sa mère (remariée avec l’avocat Samuel Pisar) avant de rejoindre Harvard et Columbia. Plus tard, avec l’accession de Trump à la Maison-Blanche, il se réinstallera à Paris au sein d’un cabinet de consulting.
Conseiller adjoint à la sécurité nationale sous Obama (2013-2015), Tony Blinken sera promu secrétaire d’État adjoint (aux Affaires étrangères, 2015-2017). C’est à ce titre qu’il s’était rendu à deux reprises à Tunis en 2016, puis en 2017. Béji Caïd Essebsi, qui le recevra longuement, lui a laissé une forte impression, comme il n’a cessé de le répéter. Tony garde encore des contacts soutenus avec d’anciens diplomates tunisiens, notamment Jhinaoui.
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