News - 29.03.2024

Echos du Congo! En hommage à deux casques bleus gabésiens: le soldat Sahbi Jaouadi et le Colonel Lasmar Bouzaiane

Echos du Congo! En hommage à deux casques bleus gabésiens: le soldat Sahbi Jaouadi et le Colonel Lasmar Bouzaiane Colonel Lasmar avec le Général Carl Von Horn, ancien Commandant en Chef [Major General] des Forces de l’ONU au Congo

Par Hedi Jaouad - Il est des noms qui font rêver, rien que par le charme et l’insolite de leur sonorité. Pour le grand poète martiniquais Aimé Césaire, ce fut le mot “Brésil”, “Le sucre du mot Brésil au fond des marécages”. Pour moi, c’était le Congo, que je répétais à l’envi et prononçais en deux temps, avec une délectation exagérée: Con-Go!

J’avais tout juste 12 ans quand ce mot délicieusement étrange et étranger s’est incrusté dans ma conscience et mon imaginaire, comme dans ceux de beaucoup de Gabésiens de ma génération. Et ce depuis le jour où, au début de juillet 1960, une voisine avait fait irruption dans notre maison pour annoncer à ma mère, sur un ton gravissime: “Sahbi s’en va Au Congo!” Elle était repartie aussi rapidement qu’elle était venue, et sans même prendre le temps de dire à ma mère, visiblement interloquée, ce qu’était le “Congo.” Alarmée, celle-ci s’était tournée vers nous, ses enfants, mais nous n’étions d’aucun secours. Nous avions juste compris, sans vraiment comprendre, que c’était une contrée, quelque part, sûrement très lointaine et menaçante! On était tous sous le choc. C’était comme si Sahbi partait pour une autre planète!

Presque tous les habitants de notre allée, m’a-t-il semblé, se sont alors rués chez la mère de Sahbi pour s’enquérir. Tante Aïcha, sa mère, nous a expliqué que son fils, tout juste enrôlé dans la jeune armée tunisienne, s’était porté volontaire pour une mission de maintien de la paix au Congo, un pays en proie à une guerre civile, quelque part en Afrique centrale, un pays dont personne n’avait entendu parler auparavant. Son fils aîné, Abdelaziz, aussi un militaire, était parti en stage à Saint-Cyr en France. L’appréhension de tante Aicha était visible, car c’était une mission à haut risque. La brigade de deux bataillons de quelques 600 soldats tunisiens, pour la plupart de jeunes appelés, devait intercéder entre des factions rivales sur un terrain totalement inconnu. C’est donc avec une immense fierté et un fort soulagement que nous avons alors appris que cette brigade était sous le commandement d’un officier gabésien, le Colonel Lasmar (Bouzaïane). Cela a quelque peu rassuré Tante Aicha.

Du jour au lendemain le mot Congo a été ainsi associé au nom du Colonel Lasmar, un vétéran de l’armée française qui avait fait ses faits d’armes pendant la Seconde guerre mondiale et plus tard en Indochine, un des fondateurs de la nouvelle armée tunisienne. Et le voilà, évoluant désormais dans les sphères internationales, sous la bannière de l’ONU, qui, à l’époque,  jouissait d’un prestige quasi sacré auprès des peuples du tiers-monde. Quelle fierté !

Je me demande encore aujourd’hui si la sonorité de ce prénom Lasmar [le Brun/le Basané], rare même pour l’époque, n’a pas été pour quelque chose dans la fascination qu’il a exercé sur la population. Lasmar, un prénom qu’on se répétait avec une certaine vénération. Les Lasmar à Gabès se comptaient sur les doigts de la main, mais leur nom était associé au soufisme populaire, très répandu dans notre région, et qu’on donnait en hommage à un grand saint de la tribu des Béni Mahamid, Sidi Abdeslam Lasmar, vénéré surtout en Tripolitaine d’où il était originaire.  Il aurait séjourné à Gabès, plus précisément dans le quartier de Menzel, où il fit bâtir une Zaouia qui porte toujours son nom.  S’appeler Lasmar c’était donc bénéficier de la baraka et bénédiction de ce vénéré saint.

Mais c’est surtout la chanson de Saliha, “Baghnoug Bent el Mahamid Aïcha”, très populaire alors, qui a donné au nom de Lasmar une toute autre résonance: «Baghnoug Bent El Mahamid, Aisha… Risha bi risha…’Amine ma kamiloushi el neguisha» [Le châle de Aïcha, fille de la tribu des Béni Mahamid…tissé fil par fil…Deux années n’avaient pas suffi à en achever la broderie...] Ya Muslimin Allah, Ti`ouLasmar…Ma ta`it El Orban Bey el Askar… [Ô musulmans de Dieu, obéissez Lasmar/comme obéissent les Bédouins arabes les troupes/armées du Bey]».

Je ne sais par quel raccourci de l’esprit ou caprice de l’imagination, mais l’appel à obéir les commandements du vénéré saint Tripolitain était devenu une expression de ralliement et d’adhésion à la personne du Colonel Lasmar ! Enfant, j’entendais, sans vraiment en saisir le sens, cette expression de «Ti’ouLasmar», par laquelle on désignait surtout les habitants de Menzel, dont le Colonel était natif et l’enfant chéri.

Bref, c’est donc par le truchement de notre voisin-cousin Sahbi et de son célèbre commandant que le Congo fit irruption dans notre quartier et son quotidien. Le mystère du Congo s’est progressivement dissipé et notre connaissance de l’histoire et la géographie de ce pays lointain et sinistré s’est quelque peu approfondie, surtout grâce aux bulletins d’information diffusés régulièrement sur les ondes nationales. On pouvait ainsi suivre, presque jour par jour, le mouvement et les péripéties de nos troupes à travers ce pays en guerre. Tout ce qui nous parvenait de là-bas était chargé de souffrances et de malheurs, mais aussi, étrangement, de mots et de noms mélodiques et exotiques qu’on se répétait entre nous, rien que pour se gargariser de leurs sonorités: ONU, Dag Hammarsjold, Casques bleus, Kasavubu, Tshombé, Lumumba, Mobutu, des noms de provinces, plusieurs fois plus grandes que notre petite Tunisie, le Katanga, le Kasaï, le Kivu, et des villes aux terminaisons toutes semblables: Léopoldville, Elisabethville, Stanleyville, Brazzaville.

Les Gabésiens, naturellement ou peut-être génétiquement, toujours friands de surnoms et de sobriquets, surtout lorsqu’ils sont retentissants, se sont aussitôt emparés de cette pléthore de noms exotiques et inédits et les ont sans façon adaptés et intégrés à leur réel quotidien. On a commencé par s’affubler les uns et les autres de ces noms à consonance fabuleuse, mais qui étaient souvent teintés, il faut l’avouer, de connotation raciale, voire raciste. Ce fut le cas du quartier d’El Gahbaya, un récent bidonville où la majorité des habitants étaient noirs, mais connus pour leur sens d’humour et d’autodérision. Vu la proximité sonore d’El Gahbaya avec le mot arabe désignant « prostitution », les habitants du quartier l’ont aussitôt baptisé «El Qahira», «Le Caire» ! Et pour se mettre désormais à l’heure et mode congolaises, et dans le même esprit d’autodépréciation, on l’a rebaptisé : «Katanga» ! On attribua à Ahmed Zitouni, un grand athlète et talentueux handballeur, le tonitruant surnom de Kasavubu!  Pendant tout son séjour à Gabès, on ne l’appela que par son nouveau nom: Ahmed Kasavubu. (Plus tard, il allait faire une brillante carrière dans une grande équipe de la capitale, La Zitouna, comme semblait le prédestiner son nom d’origine: Zitouni!). J’ai entendu parler d’un Tschombé, à cause sûrement de son prénom Moussa/Moïse, comme Moïse Tschombé. On m’avait aussi parlé d’un « cycliste », comme on appelle ici les réparateurs de bicyclette, originaire de l’oasis de Kébili et qu’on avait dénommé Lumumba parce qu’il ressemblait comme deux gouttes d’eau, selon les dires, au leader congolais, à cause peut-être de son teint “asmar” ou basané, mais surtout parce qu’il portait des lunettes, ce qui lui donnait un air d’intellectuel-révolutionnaire.

Cependant, notre intérêt pour les affaires du Congo s’estompa graduellement, au fil des jours et des mois, car nous étions de plus en plus absorbés par les événements sanglants de l’Algérie voisine…Nous avons même fini par oublier le Congo!

Bien des décennies plus tard, alors que je passais par hasard devant l’étalage de livres d’occasion d’un magasin de bric-à-brac, mon regard a été happé par un gros volume au titre intrigant, Soldiering For Peace, [Se battre pour la Paix ou: Soldat de la Paix], du Général Carl Von Horn, ancien Commandant en Chef [Major General] des Forces de l’ONU au Congo. Que ne fut pas ma surprise en l’ouvrant au hasard de tomber en bas de la page 153, comme si une main invisible m’y avait guidé, sur le nom de Lasmar, que je n’avais pas entendu depuis mon enfance, et sur les évènements du Congo!!!J’étais presque certain qu’il s’agissait du même Lasmar car je n’en connaissais pas deux qui portent ce nom. Pour en avoir le cœur net, j’ai rapidement jeté un coup d’œil à l’index des noms: Lasmar (colonel) cité dix fois et, plus loin, Tunisia-Tunisian, 14 fois! Il s’agissait bel et bien de “notre Colonel Lasmar,” que l’auteur qualifiait même de “first-rate brigade commander”, commandant de brigade de premier ordre!

Cette découverte fortuite m’a non seulement fait l’effet d’une remontée soudaine dans le temps, d’une véritable bouffée de nostalgie, mais cela m’a aussi semblé être plus tard comme un appel à témoigner d’une période importante de mon enfance gabésienne, une sorte de devoir de mémoire! Sur le moment, je dois avouer que c’est surtout cette référence inattendue à la seule et unique personnalité marquante de ma ville natale et le souvenir du brave soldat de la paix que fut mon défunt cousin Sahbi, qui me poussèrent à acheter ce gros pavé (402 pages), et à le lire ensuite de bout en bout, comme si c’était un roman d’aventures!

Ce qui frappe le lecteur, de prime abord, c’est l’usage familier que fait l’auteur du nom de notre héros, qu’il appelle simplement Colonel Lasmar, car il n’y a nulle part mention de son nom de famille: Bouzaiane!  Je n’ai trouvé d’autre explication à cela que ce trait caractéristique de la personnalité des Gabésiens de la génération de nos pères: simplicité, modestie et, surtout, horreur de toute forme d’ostentation, d’artifice ou d’obséquiosité.  Ce sont d’ailleurs ces mêmes qualités-là que l’auteur met en exergue et qui semblent retenir son respect et son admiration: “Le Colonel Lasmar…--très décoré, supérieur en tout sauf par le grade--, […]  ne portait jamais aucune de ses nombreuses décorations, pas même un ruban, mais on apercevait, à travers sa chemise à col ouvert, un croisillon  de cicatrices de guerre)” (P. 174). Notre Colonel n’avait donc cure des faux honneurs et autres cérémoniaux mondains, et il semble s’être présenté sans façon à ses interlocuteurs, par le nom qui l’avait rendu populaire: Lasmar!

Après une mission difficile dans la capitale, Léopoldville [aujourd’hui Kinshasa], nos soldats furent dépêchés pour une autre mission, cette fois-ci dans la province du Kasaï, alors un foyer de tension en ébullition. Là aussi, selon l’auteur, ils s’en acquittèrent avec courage et honneur, et non sans grands sacrifices. Le mérite revenait surtout au professionnalisme et à la droiture de leur Chef: “[le Colonel Lasmar] (qui) conduisit ses troupes à Luluabourg [aujourd’hui Kananga], désarma l’ANC [Armée Nationale Congolaise] et, par ses méthodes fermes mais justes, mérita bientôt le titre de ‘Prince du Kassai’. J’étais très fier de lui et il devint l’un des officiers en qui j’avais le plus confiance.» (P. 174). Ce que le Général-auteur trouve louable chez ce “Prince,” c’est la fidélité à sa parole et la faculté d’agir franchement et sans artifice, d’être à la fois ferme et juste. En bref, un officier qui inspire la confiance: “Je savais,” renchérit-il, “pouvoir compter sur ses [soldats] Tunisiens pour exécuter mes ordres à la lettre. Je ne me doutais pas qu’ils allaient le faire jusqu’à la mort. ”C’était donc par le mérite que notre “Prince du Kasaï” avait gagné son titre de noblesse! Or, ironie du sort, comme dit le proverbe: “Nul n’est prophète en son pays”! Notre officier hors-pair, victime du régionalisme flagrant et honteux de Bourguiba, qui se méfiait de tous les militaires sudistes, soupçonnés de sympathie envers son ennemi mortel, Salah Ben Youssef, resta jusqu’à sa retraite, comme le note si bien l’auteur : “supérieur en tout sauf par le grade”.

La lecture de ce livre passionnant m’a replongé dans mes propres souvenirs et, du coup, me revinrent les échos de cette guerre du Congo qui avaient résonné jusque dans notre impasse, tout particulièrement du jour où notre voisin-cousin Sahbi est revenu de là-bas, me donnant ainsi le sentiment d’avoir enfin bouclé la boucle de ma première fascination congolaise!

Sahbi fit une entrée dramatique dans notre allée. Il voulait faire une surprise à sa mère, mais c’était sans compter avec les décibels et le tintamarre des enfants ameutés autour de lui et les cris de femmes accourues de leurs maisons pour l’accueillir. Il se présenta enfin devant sa mère, qui, en le voyant, faillit s’évanouir. Après moult étreintes et embrassades, et sous une pluie d’applaudissements et de youyous, on le pria de s’asseoir et de donner de ses nouvelles. Je le vois encore souriant à pleines dents, dans son uniforme de Soldat de la Paix, reconnaissable à son béret bleu azur. On le fit asseoir sur une chaise au milieu de la cour de la grande maison communale, à l’ombre de l’énorme “sebha” ou arbre à chapelets, cet arbre béni appelé aussi arbre du paradis, de facto notre arbre à palabres, lieu de rassemblement de toute la smala, lors des grandes occasions, les heureuses comme les funestes.

On était tous là, les adultes debout et les enfants assis par terre ou accroupis, attentifs, à l’écouter “égrener” ses aventures au pays du Congo. Et du coup, ce mot n’était plus cette série de bulletins d’information neutres et abstraits, mais un tableau vivant avec ses montagnes, ses lacs, son gigantesque fleuve légendaire, grouillant de caïmans et de crocodiles, alimenté par mille sources et rivières, d’où le nom de Congo qui veut dire dans Leur langue “un fleuve qui avale tous les fleuves”, avec aussi sa jungle humide et dense, sa faune sauvage, dont éléphants, lions et surtout  léopards, ainsi qu’une multitude de singes, des chimpanzés surtout, qui descendaient subrepticement de leurs branchages pour subtiliser effrontément aux soldats distraits, sous leurs yeux éberlués, leurs rations de nourriture prises directement dans leurs gamelles, puis remontaient tout aussi lestement dans les arbres, et les dévoraient, en poussant des cris moqueurs, comme pour les narguer… et enfin bien sûr les grands reptiles dont la jungle pullulait…A ce point de son récit, Sahbi s’était arrêté et s’était baissé pour saisir sa musette militaire qu’il avait à ses pieds et en avait sorti, soigneusement enroulée, la peau écaillée marron foncé d’un python géant, capable, nous disait-il, d’avaler une vache entière! Il avait ajouté, comme en aparté, que cette peau se vendait très cher, car prisée par les amateurs de mode haut de gamme, qui en faisaient des sacs à main, des chaussures et même des ceintures! Sahbi nous avait invité à toucher la peau du python, qu’il caressait nonchalamment, comme si c’était un chat ou un lapin, mais personne n’avait osé s’en approcher de peur d’être mordu. Les femmes, surtout, reculaient à chaque fois qu’il leur tendait la bête, toutes horrifiées, avec des moues de dégoût.

Sahbi nous parla aussi des dangers encourus et des sacrifices consentis par ses camarades d’armes, car il y eut quelques martyrs parmi les soldats et officiers tunisiens et beaucoup de blessés. Il nous parla d’un accrochage avec des rebelles où il faillit y perdre la vie et s’en était miraculeusement sorti avec une blessure à la jambe droite. Ses propos étaient ponctués d’éloges pour ses camarades d’armes et surtout pour son “compatriote” gabésien, son commandant de brigade, le Colonel Lasmar, qui s’était distingué par sa forte personnalité de chef et de meneur d’hommes et, surtout, par ses grandes qualités humaines.

Ce rassemblement impromptu se termina à la tombée de la nuit, coïncidant avec l’appel à la prière du “moghreb” … mais le récit de ses aventures au Congo allait se prolonger avec encore beaucoup plus de détails et de couleurs pendant des jours et des mois, voire jusqu’à son départ pour la France, cette fois-ci pour une autre “mission”, en tant que OS (Ouvrier Spécialisé) en menuiserie, dans le premier contingent de travailleurs immigrés envoyés par l’Office du Travail un peu partout en Europe occidentale.

Pour beaucoup de mes compatriotes, encore aujourd’hui, le mot “Congo” n’évoque, malheureusement, que le long et douloureux cortège de tragédies et souffrances, qui a commencé avec les horreurs de l’esclavage, les atroces exactions des colonisateurs Belges et les guerres fratricides qui ont ravagé (et ravagent encore) la région.

Toutefois, pour moi, ce mot de “Congo” me rappelle surtout, en plus de cette période où toute une ville vibrait de fierté à l’idée que des Gabésiens s’étaient engagés pour une mission de paix et s’y étaient acquittés avec gloire et honneur, à la fringale et l’engouement de toute une population pour tous les noms exotiques aux sonorités mélodieuses devenus vite familières, dont ce mot de “Con-go”!

Je découvrirai, plus tard, que le “sucre” du mot “Congo” qui a enchanté mon enfance, a inspiré plus d’un poète, dont Léopold Sédar Senghor, ce grand chantre de la Négritude :

“Oho ! Congo oho ! Pour rythmer ton nom grand sur les eaux sur les fleuves sur toute mémoire

Que j’émeuve la voix des kôras Koyaté !

L’encre du scribe est sans mémoire.

Oho ! Congo couchée dans ton lit de forêts, reine sur l’Afrique domptée

Que les phallus des monts portent haut ton pavillon

Car tu es femme par ma tête par ma langue, car tu es femme par mon ventre”.

Hedi Jaouad

Lire aussi

15 Août 1960: La Brigade Tunisienne, avec les Casques Bleus, au maintien de la Paix au Kassai et à Léopoldville (Congo) (2°partie / 4)
    

 

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3 Commentaires
Les Commentaires
Taoufik Ayachi - 31-03-2024 13:45

C'est merveilleux et émouvant.

Fathi MASTOURI - 03-04-2024 07:31

Allah yar7eme Le colonel LASMAR.A 12 ans, j'ai eu la chance d'avoir été le voisin de sa famille a Tunis (cite militaire, rue de Lima,Saint-Henri) , quand il était au Congo au début des années soixante .J'allais dans la même classe que son fils Slaheddine (Allah yare7mou) au lycee Khaznadar. Je me rappelle bien du Colonel et de sa famille , sa femme (Allah yar7amha) , une grande dame simple, affable, discrète, modeste, portant sa melia gabésienne avec fierte , qui nous gavait de degla nour et d'abricots. Le colonel etait de tres grande taille , asmar de teint , de corpulence tres fine , une petite moustache et parlant avec l'accent "gabésien" très agréable a entendre .Le Colonel Lasmar etait un grand chef , meneur d'hommes ,toujours sur la brèche .

Mohamed Ali EL BEKRI - 12-04-2024 16:09

Je connaissais très bien le Colonel Lasmar Bouzaïne et sa famille , Allah Yarhmou , ainsi que son épouse Allah Yarhamha et ses enfants . Le Colonel Lasmar était un Officier supérieur hors pair , un grand Chef Militaire et un grand Monsieur . Il a notamment accompagné feu le président Bourguiba lors de son périple au Moyen Orient , Février - Mars 1965 , et a terminé sa carrière comme Ambassadeur de notre Pays au Congo .

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