News - 13.03.2018
Béji Caïd Essebsi : ‘’Cessons de répéter que la situation est critique, trouvons des solutions’’ (Photos et vidéo)
Ni remaniement ministériel, ni changement de chef du gouvernement décidé lors de la réunion des signataires de l’Accord de Carthage, réunis mardi sous la présidence de Béji Caïd Essebsi, comme le laissaient attendre des rumeurs persistantes. Mais, recensement de toutes les propositions qui seront mises en débat. Un passage clef prononcé par BCE à l’ouverture de la réunion : « On m’a proposé de former un gouvernement d’union nationale. Pourquoi pas. Je suis ouvert sur tous et contre toute exclusion. Mais, je ne conçois pas l’union nationale sans l’UGTT et l’UTICA. Je ne conçois pas aussi la politique sans un contenu social. Je ne suis ni du côté des travailleurs ni de celui des employeurs, j’agis dans l’intérêt national. »
« Je n’ai pas de visiteurs du soir, ni d'autres discours que celui que je tiens ouvertement. Tout le reste qui se dit est insignifiant ». D’un coup de revers, le président Béji Caïd Essebsi a tenu à balayer les rumeurs. «En maître des horloges », il a tenu à remettre les pendules à l’heure. « Cessons de répéter sans cesse que la situation est très critique. Trouvons des solutions et c’est de notre responsabilité, à nous tous !, tonnera-t-il. Certains ont préféré se retirer de cet Accord. Ceux qui sont restés y attachés constituent l’essentiel. J’ai invité les signataires du Document de Carthage à nous faire part de leurs propositions. Seule l’UGTT, puis Nidaa Tounès l’ont fait. Ennahdha vient juste de transmettre son document hier. L’UTICA et l’UNFT s’apprêtent à finaliser leurs textes. »
« En examinant les documents reçus, a indiqué Caïd Essebsi, j’y ai trouvé des propositions qui méritent un débat approfondi afin de trouver le dénominateur commun pouvant aboutir au consensus. Il nous appartient de distinguer l’essentiel de l’important, et sur l’essentiel, nous sommes tous d’accord. » Et c’est à ce débat que le Président a invité les partenaires de l’Accord de Carthage. D'ailleurs, un groupe de travail composé des représentants des partis signataires du document de Carthage va être constitué pour fixer les olbjectifs, examiner les différentes propositions, décider des priorités et recommander la configuration appropriée du gouvernement et en remettre la synthèse consensuelle au cours d’une réunion qui se tiendra la semaine prochaine.
Taboubi tient mordicus à son remaniement
Interrogé par Mosaïquefm, le secrétaire général de l'Ugtt a insisté sur la nécessité d'un remaniement «ici et maintenant», sans attendre les résultats des élections municipales et a fortiori les législatives et présidentielles prévues pour fin 2019. «Si on est convaincu de la nécessité d'une opération chirurgicale autant la faire tout de suite», a martelé Noureddine Taboubi, d'autant plus que le cabinet actuel ressemble à un gouvernement de gestion des affaires courantes». Cette fixation sur le remaniement, et spécialement sur Youssef Chahed ne laisse pas d'intriguer quand on sait qu'il avait toujours soutenu fermement du chef de goiuvernement. Pourtant, ce remaniement tant souhaité par Taboubi présente de gros risques. Il ne sera pas facile de trouver un successeur à Chahed et aux autres ministres dont le rendement a été jugé insuffisant à quelques semaines des élections, sans tenir compte des retombées sur le plan international et notamment les investisseurs étrangers.
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ridha - 13-03-2018 15:35
il a toute a fait raison mais il fallait donner l'exemple surtout quand il était dans l'opposition
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